L'ambroisie colonise de préférence les terrains en friche, les chantiers et les cultures mais également les bords de route et de cours d'eau.
Véritable enjeu de santé publique, la lutte contre l’ambroisie est obligatoire sur tout le territoire national (décret n°2017-645 du 26 avril 2017).
Originaire d’Amérique du Nord, l’ambroisie est une plante de type herbacé, qui vit et meurt sur une période d’un an. Elle est souvent confondue avec d’autres espèces.
Il est essentiel de savoir identifier l’ambroisie, et ce, quel que soit son stade de végétation :
L’ambroisie pose avant tout un problème de santé publique : très agressifs, ses pollens sont non seulement allergènes, mais aussi sensibilisants par contacts répétés.
Comme dans beaucoup de pays européens, on constate en Rhône-Alpes une croissance inquiétante de cette plante, qui provoque des allergies chroniques et parfois graves (rhinites aiguës, asthme, etc..).
Par ailleurs, l’ambroisie produit une très grande quantité de graines, capables de vivre une quarantaine d’années dans le sol ! Cette longévité exceptionnelle associée à une germination précoce lui permet d’envahir durablement les milieux naturels et agricoles.
L’enjeu principal est d’empêcher l’ambroisie d’émettre ses pollens et de produire ses graines.
L’expansion importante de l’ambroisie est essentiellement liée à la production de nombreuses graines résistantes. Agir avant la floraison est alors un bon moyen d’éviter sa propagation.
La prévention reste la meilleure lutte contre cette plante pionnière : ne pas laisser les terrains à nu est une mesure à adopter.
En raison de sa petite taille, l’ambroisie reste souvent très difficile à identifier avant la fin du printemps. Il est pourtant capital d’interrompre son cycle avant fin juillet, pour limiter non seulement le risque allergique en période de floraison, mais aussi l’expansion de la plante par la dispersion de ses graines.
Alors attention à ne pas colporter de terres contaminées… et surtout, soyez vigilants : plus vous pourrez repérer l’ambroisie tôt dans la saison, plus vous vous donnerez du temps pour prévoir et appliquer des mesures d’éradication.
Bien adapté aux petites surfaces, l’arrachage manuel de l’ambroisie est très efficace. Quatre précautions sont à respecter :
L’ambroisie supporte mal la concurrence : il est conseillé de laisser la végétation locale se développer pour l’"étouffer". Pour des surfaces où la population d’ambroisie est dense ou le nombre de passages limités, tondez le plus haut possible au printemps puis le plus bas possible avant la floraison.
Dans les autres cas, une fauche tardive et haute est à privilégier, suivie d’une succession de fauches toutes les 4 à 5 semaines avant floraison.
L’ambroisie craint la concurrence végétale. Lorsqu’un terrain est provisoirement mis à nu, il est donc nécessaire de l’ensemencer le plus tôt possible.
Dans tous les cas, choisissez plutôt des espèces adaptées aux conditions locales (sol, climat, etc) : elles se développeront plus vite et résisteront mieux aux agressions d’espèces invasives comme l’ambroisie.
L’ambroisie s’implante de préférence sur les sols mis à nu car elle résiste mal au manque de lumière.
Sur des chantiers de longue durée, il peut être utile de prévoir des plantations ou un bâchage provisoire.
Sur les massifs récemment plantés, vous pouvez réduire le risque de colonisation par l’ambroisie en utilisant des paillages : bâche, toile de jute, copeaux de bois…
Le Parc national de la Vanoise lance une campagne de sensibilisation au dérangement de la faune en hiver. Si la montagne est en effet un espace de loisir pour les skieurs et autres randonneurs, elle est également un espace vital pour les animaux. Le PNV a donc décidé de lancer cette opération qui s’inscrit dans une initiative plus large : Be Part of the Mountain. Une coopération
internationale qui réunit les espaces protégés, les associations de protection de la nature les collectivités, les clubs Alpins et des ambassadeurs à travers les Alpes.
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