BP 2026 - Discours de Hervé Gaymard

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Session du Conseil départemental de la Savoie
Vendredi 12 décembre 2025
DISCOURS DE M. HERVE GAYMARD
Président du Conseil départemental de Savoie

Monsieur le secrétaire général,

Mes chers collègues,

Le projet de budget pour 2026 que vous présenteront Renaud BERETTI et Vincent ROLLAND s’inscrit dans un contexte d’activité économique ralentie et de forte incertitude budgétaire et politique. La situation des finances publiques est préoccupante, tant du point de vue du déficit budgétaire que du niveau d’endettement. Et l’élaboration du budget de l’État est confuse et, au moment où je parle, incertaine.

Notre Département, dont la situation financière reste structurellement saine malgré une baisse de son autofinancement, devrait être confronté, au cours des prochaines années, à de fortes tensions financières, directement liées au découplage entre l’évolution de ses dépenses et de ses recettes de fonctionnement, dont l’ampleur devrait s’accentuer.

De telles perspectives nous obligeront, ainsi que nous en avons débattu il y a quelques semaines lors des orientations budgétaires, à procéder à une revue de nos dépenses au cours des prochains mois.

Le projet de budget primitif pour 2026, qui intègre d’ores et déjà la réalisation d’arbitrages sur plusieurs lignes de dépenses ainsi qu’une enveloppe financière de 4 M€, à titre conservatoire, des mesures annoncées dans le projet de loi de finances, marque toutefois, dans ce contexte contraint, la volonté du Département de poursuivre une politique volontaire en faveur de la cohésion sociale, des dynamiques durables et de l’investissement.

 Mes chers collègues, on nous reproche parfois, en se fondant sur notre bonne santé actuelle, une prudence excessive dans nos prévisions. Je souhaite vous faire partager les éléments suivants.

En 2022, notre capacité de désendettement s’élevait à 0,8 année quand la moyenne nationale était de 2,6 années. En 2024 nous étions à 1,6 année quand la moyenne nationale grimpait à 6,4 années. Une douzaine de Départements ont une épargne nette négative, dont la Loire-Atlantique et l’Hérault. La Gironde est sous tutelle de l’État. Les Départements des Bouches du Rhône, de Haute-Garonne et des Hauts de Seine ont une épargne nette nulle. La situation peut donc se dégrader très rapidement, et cela n’épargne personne, y compris des Départements qu’on n’aurait pas imaginés pouvant se trouver dans de telles situations.

Il est de notre responsabilité, et notre majorité l’assume, de continuer à gérer notre Département avec tout le dynamisme qui nous caractérise mais aussi, et c’est également notre « marque de fabrique », en veillant à préserver nos grands équilibres financiers structurels, pour servir les générations futures.

Le projet de budget primitif 2026 s’élève après retraitement des écritures à 724,2 M€ en hausse de 0,7 % par rapport à 2025. Nous injectons donc chaque année 2 M€ par jour dans l’économie savoyarde.

Plus précisément, nos dépenses réelles de fonctionnement s’élèvent à 573,2 M€ et enregistrent une progression de 1,97 % par rapport au budget primitif de 2025, hausse qui fait suite à celle de 3,21 % entre 2025 et 2024.  Après retraitement des impacts de l’expérimentation de la fusion des sections tarifaires dépendance et soins dans le budget des EHPAD, et de l’expérimentation sur le désintéressement partiel, ces dépenses atteignent 582,18 M€ en progression de 32,26 M€ par rapport au budget primitif 2025 (+5,87 %).

Ainsi, cette année encore, les allocations individuelles de solidarité et nos dépenses d’intervention représentent, avec 338,75 M€, 60% de nos dépenses dites de fonctionnement.

Le budget social s’élève à 272,4 M€.  Il est en baisse optique de 11, 3 M€ en raison du transfert des dotations dépendance des EHPAD à l’assurance maladie.

La politique en faveur des personnes âgées demeure toutefois à un niveau élevé de 50 M€, majoritairement en faveur du maintien à domicile et de la prévention.

Les dépenses en faveur de l’enfance s’élèvent désormais à 90 M€, en hausse de 3%, ce qui en fait le premier budget social.

Les dépenses en faveur des personnes handicapées augmentent quant à elles de 2% pour atteindre quasiment 86 M€.

Enfin ce sont 46,7 M€ qui sont prévus en faveur de l’insertion et du RSA en hausse de 3,7% par rapport à l’an passé.

Les dépenses de fonctionnement au sens strict du terme, qui incluent notamment la masse salariale, s’élèvent à 221,68 M€, en hausse de 19,33 M€. Elles incluent des charges nouvelles que nous subissons : +3,35 M€ consécutive à l’augmentation du taux de cotisation CNRACL ; +4 M€ en prévision du DILICO ; et +13 M€ d’augmentation du fonds de péréquation des DMTO.

Nous démontrons également notre volontarisme en maintenant un haut niveau d’investissement à près de 151 M€.

La politique routière représente désormais 34 % des crédits, cher Olivier THEVENET, soit une hausse conséquente de 7 M€ (+16% par rapport à l’an dernier). Celle des collèges, chère Nathalie SCHMITT, représente désormais 20%, en hausse de 4,6 M€ (+18% par rapport à l’an dernier). Ces budgets, au-delà de la stricte politique environnement, intègrent des crédits destinés à la réalisation de travaux contribuant à la transition écologique et énergétique.

Les recettes atteignent après retraitement des provisions, des stocks et de la reprise de la réserve de DMTO un montant de 629,12 M€ en augmentation de 1,5 % par rapport au BP 2025.

L’équilibre du budget est assuré par une reprise de 15 M€ sur les réserves de DMTO que nous avons su opportunément réaliser en 2022 et 2023 et l’inscription d’un emprunt d’un montant de 80 M€, montant qui sera ajusté au budget supplémentaire avec la reprise des résultats 2025 et aussi la prise en compte d’éventuelles mesures gouvernementales qui auraient pu être votées d’ici-là.

Mes chers collègues,

Lors de cette session je vous propose d’approuver le nouveau schéma des solidarités qui fixe les orientations de nos politiques sociales et constitue la feuille de route pour les services du pôle social. Les travaux d’élaboration qui ont été menés à partir du bilan du premier schéma social unique l’ont été dans un contexte bien différent de celui de 2019 en raison :

  • De l’impact de la crise sanitaire et des difficultés économiques et sociales post covid,
  • De l’augmentation des besoins en protection de l’enfance,
  • Du vieillissement de la population savoyarde,
  • De l’élargissement du soutien aux personnes en situation de handicap.

Je salue l’important travail réalisé avec, m’a-t-on dit « plaisir et bonne humeur » sous l’égide de nos trois vice-présidents, et orchestré de main de maître par Madame Carole ANGONIN. Élaboré avec les Savoyards, les élus, les partenaires institutionnels et associatifs et les services, ce schéma se veut encore plus axé sur la prévention et plus collectif que le précédent, dans un objectif d’inciter chacun à « réfléchir au plus tôt à plus tard ». Les instances de concertation à qui ce schéma a été présenté en ont salué sa qualité.

C’est donc la même méthode qui a été suivie et a permis avec les services de l’État, monsieur le secrétaire général, de mener à bien l’élaboration de l’important Plan Départemental d'Action pour le Logement et l'Hébergement des Personnes Défavorisées (PDALHPD) que nous présentera Alexandre GENNARO.

Chef de file de l’action sociale, notre collectivité n’en est cependant compétente que pour une partie que nous assumons avec conviction, et que nous sommes prêts à élargir. Mais seule une synergie et des actions coordonnées de l’État, du Département, des communes et de leurs établissements publics permettront de répondre de manière satisfaisante et lisible aux besoins de notre population, qui se perd de plus en plus dans notre millefeuille administratif.

Notre travail va donc se poursuivre sur ces bases et avec un engagement budgétaire qui reste soutenu comme nous le détailleront les élus de notre 4e  commission.

Mes chers collègues,

Depuis des décennies le Département conduit des politiques volontaristes qui ont contribué à faire de la Savoie un territoire prospère, dynamique et attractif. Le Département s’est toujours enorgueilli de consacrer près de 25 % de sa capacité d’investissement à l’accompagnement des autres et en particulier des collectivités. Pour autant, le contexte budgétaire incertain marqué par la hausse du coût de l’énergie et du coût des travaux, les ponctions sur nos recettes, l’accroissement mécanique des dépenses sociales ou encore l’augmentation des travaux à réaliser sur nos routes du fait du dérèglement climatique nous invite à la responsabilité. C’est pourquoi, comme je vous l’ai indiqué lors de notre précédente décision modificative début octobre, l’année 2026 sera marquée par un travail d’interrogation de nos interventions volontaristes.

Réexaminer nos interventions ne signifie pas pour autant les arrêter car chacun sait que le Département est un partenaire de proximité reconnu et utile pour contribuer au développement de nos territoires aux côtés de nos collectivités et acteurs socio-économiques. Le réexamen permanent du budget est ce que font continûment les ménages et les entreprises. C’est donc une démarche normale. Car il est indispensable de nous interroger si chaque Euro dépensé est efficace et justifié. Par ailleurs, il convient aussi d’intégrer les nouvelles implications du budget vert dans les subventions que nous allouons à nos partenaires. Exemplaire, le Département doit donc l’être pour ses propres actions mais aussi envers ce qu’il finance. J’ai demandé à Franck LOMBARD, notre 1er Vice-Président délégué au tourisme, à l’attractivité et la stratégie territoriale, d’animer un groupe de travail sur ce sujet auquel je vous demande de participer et de contribuer par vos propositions.

Au terme de ce premier travail, qui commencera au premier trimestre 2026, plusieurs réunions se succèderont pour définir, ensemble, des propositions novatrices.

*

Monsieur le secrétaire général, mes chers collègues, pour ce qui concerne la mobilité du quotidien, le Service Express Régional Métropolitain de Chambéry, fait l’objet depuis le début de cette année d’un travail intense rassemblant l’État, la Région, le Département, les agglomérations de Grand Chambéry et Grand Lac, Cœur de Savoie et l’Avant-Pays-Savoyard, ainsi que la SNCF, la SGP Société des Grands Projets et le SYMOS Syndicat des Mobilités de l’Ouest Savoyard.

Ce programme permet, en visant l’horizon 2040, d’identifier les lignes directrices d’un schéma de mobilité pour tout l’Ouest savoyard. Il est obtenu en combinant transport ferroviaire, desserte en transport en commun par cars bien articulés avec les réseaux de bus urbains, covoiturage, et développement des mobilités douces.

Nous arrivons au bout de ce parcours avec deux derniers Comités de pilotage qui se sont tenus sous la présidence de Madame la Préfète, et qui permettent de tracer les lignes du dossier qui doit être présenté au Ministre des transports en début d’année prochaine.

Pour notre collectivité, les investissements que nous serons en mesure de porter consistent en 4 projets très structurants issus du Plan Vélo, pour un montant total de 14,6 M€. Inscrits dans le SERM pour une mise en œuvre dans le scénario de court terme, nous prenons l’engagement à la fois de moyens mais aussi de résultat avec une prise de maitrise d’ouvrage en direct pour tenir les délais annoncés et offrir aux Savoyards un réseau vélo structuré, lisible et sécurisé.

Notre lancinante préoccupation, et je remercie Florian MAITRE pour sa grande vigilance à ce sujet, concerne encore le volet ferroviaire. La colonne vertébrale de ce projet de SERM concerne l’utilisation du réseau ferré : nous savons tous que la ligne existante Aix-Chambéry-Montmélian, stratégique pour le déploiement du SERM, est directement concernée par le sujet du Lyon-Turin ou plus précisément par le renforcement du fret, avec la première échéance majeure en 2033 pour la mise en service du tunnel transfrontalier. Je veux souligner que nous avons encore besoin de clarification de la part de l’État et de son opérateur SNCF Réseau, sur les investissements envisagés pour le développement du fret, y compris pour des sujets qui peuvent paraître mineurs mais qui sont loin d’être anodins tels que les impacts sur les passages à niveau. Et j’insiste pour que la réalisation du « saut-de-mouton » de Montmélian soit décidée le plus rapidement possible.

S’agissant du réseau cyclable, nous maintenons notre engagement dans la durée, auprès des collectivités via des subventions mais aussi en maitrise d’ouvrage directe. La plus importante réalisation concernera ainsi la sécurisation de la montée entre Grésy-sur-Aix et Saint-Ours pour un montant de 2,3 M€. Le marché a été attribué pour une réalisation l’an prochain. Nous poursuivrons avec la réalisation de la première section de la liaison cyclable entre la galerie du tunnel du Chat et Saint-Jean-de-Chevelu sur la RD 1504 pour un montant de 1,7 M€ puis une première tranche de la liaison cyclable entre Challes-les-Eaux et l'entrée de Médipôle pour un coût de 700 K€, et l’achèvement de la Via Rhona à Motz avec la réalisation du tronçon manquant à Châteaufort représentant 200 K€. Enfin, nous conduirons également une première série de travaux de sécurisation sur la RD 1006 pour la liaison cyclable entre Saint-Christophe et le tunnel des Échelles et nous continuerons les études sur les autres projets sous maîtrise d’ouvrage du Département avec notamment le franchissement de l'Isère à Alpespace-V62, cher à Beatrice SANTAIS, et la deuxième section de la liaison entre Yenne et Saint-Jean-de-Chevelu sur la RD 1504.

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Nous examinerons tout à l’heure les crédits affectés à la jeunesse et aux collégiens, pour un montant de plus de 44 M€ pour 2026.

Je me félicite que cette année 2025 a été apaisée, et je voudrais remercier Nathalie SCHMITT pour son travail méticuleux avec un souci constant de dialogue. Les échanges entre chefs d’établissement, services de la collectivité, élus, Rectorat et Direction académiques ont été réguliers, fructueux, et je dirais même enthousiasmants tant nous avons à faire et envie de le faire ensemble, comme le prouve notre engagement pour la pause numérique dans les collèges.

Je voudrais également réaffirmer que nous n’avons jamais pratiqué la ségrégation en appliquant les lois de la République, qui s’imposent à tous. Il n’y a que des collégiens savoyards, auxquels nous souhaitons offrir les mêmes chances, dans le respect de nos compétences et des lois de notre République. Conformément à la loi, les collégiens des collèges publics bénéficient de budgets d’investissement considérablement plus importants que les collèges privés, 1667 euros par élève du public contre environ 200 euros par élève dans le privé. Et les parents de nos collégiens publics ne paient que 3,20 euros le repas de leurs enfants, subventionné à hauteur de 7 euros par le Département, ce qui n’est pas le cas dans les collèges privés.

Et, parce que la loi nous y oblige, les collèges privés bénéficient des mêmes dotations de fonctionnement par élève que les collèges publics (soit 577 euros par élève). Et nous sommes fiers d’offrir à tous les collégiens la possibilité de bénéficier des Plans culturels et sportifs proposés par le Département.

Aussi, plutôt que d’alimenter des polémiques stériles et infondées, concentrons-nous sur les vrais enjeux qui nous attendent : l’effondrement démographique qui touche notre département comme tous les autres, avec tous ses impacts, les addictions et notamment celle aux écrans, la santé mentale et l’alimentation de tous les jeunes que nous prenons à bras le corps.

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Sur le plan économique, s’agissant de notre tissu industriel, nous restons également toujours extrêmement vigilants et mobilisés, avec tous les élus dont les territoires sont concernés et les équipes de l’agence économique.

Vous pourrez le lire en détail dans la note de conjoncture de l’agence qui vous a été distribuée, l’industrie savoyarde a subi une baisse du chiffre d’affaires de 4,5 % sur les 6 premiers mois de l’année 2025 par rapport à 2024, et a perdu une centaine d’emplois sur un an.

La métallurgie est très impactée par les décisions géopolitiques même si un premier pas a été fait pour FERROPEM, avec l’inscription du ferro-silicium dans la liste des matériaux stratégiques à protéger pour lesquels des mesures de sauvegarde seront prises par la commission européenne. C’est cependant insuffisant. Il est vital que le silicium intègre également cette liste au plus vite pour l’usine de Montricher.

Nous suivons de très près aussi l’actualité de FYSOL, qui subit une concurrence déloyale de la part de la Chine, à la suite de l’implantation d’une usine en Égypte, contournant ainsi les mesures prises par la commission européenne.

Nous réitérons notre indignation face à la décision de la fermeture prochaine de l’usine DS SMITH par le groupe INTERNATIONAL PAPER à la Rochette, et nous exigeons que tout soit fait pour faciliter la reprise du site et le reclassement des personnels concernés.

Mais tout n’est pas sombre. Je veux souligner en particulier le redressement en une année de l’entreprise Guichon Valves, fabriquant de vannes sur mesure et de haute criticité à Chambéry, reprise à la barre du tribunal par un chef d’entreprise savoyard, ainsi que le projet de Scantech de 400 salariés qui se lance dans la fabrication de capteurs en Savoie.

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Mes chers collègues, à quelques jours des fêtes de fin d’année, le niveau des réservations confirme une belle saison 2025-2026. Les taux d’occupation prévisionnels des stations affichent une avance de près de trois points par rapport à l’an dernier, et ce, sur l’ensemble des massifs. Les premières chutes de neige, bien réparties dans l’ensemble de nos stations, donnent le cap  pour une belle saison hivernale qui se clôturera par les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Milan Cortina 2026 à la suite desquels le relais sera passé à la France pour les Jeux olympiques et paralympiques des alpes françaises 2030.

À ce sujet, j’ai tenu à rappeler notre position, exprimée de longue date, claire et sans ambiguïté. Le Département de la Savoie n’est pas à l’origine de la candidature. Il n’est pas l’organisateur des Jeux Olympiques et Paralympiques. Mais il en est le compagnon de route, car ils sont une chance pour notre pays et nos montagnes. C’est pourquoi, à notre place, dans les compétences qui sont les nôtres nous assumerons toutes nos responsabilités, comme nous l’avons déjà fait avant la candidature, en finançant l’entretien et le fonctionnement de la piste de Bobsleigh de La Plagne, celui du tremplin de saut du Praz de Saint-Bon à Courchevel, ainsi que la piste de l’Éclipse de Courchevel, pour un total de 22 millions d’Euros.

S’agissant des infrastructures, nous allons engager un programme d’investissement évalué à ce stade à près de 40 M€.  Nous reviendrons sur ce dossier au printemps, quand la carte des sites olympiques sera définitivement connue.

Mais ce qui me paraît encore plus important est que ces Jeux soient un grand moment populaire, que nous devrons permettre à tous les Savoyardes et Savoyards de partager, notamment les collégiennes et les collégiens. J’aurai dans les prochains mois l’occasion de vous présenter un ensemble de mesures que nous pourrions mettre en œuvre.

Nous avons pris nos responsabilités. Au moment où les décisions doivent se cristalliser, et il faut impérativement que ce soit le cas au début de l’année prochaine, il convient que toutes les collectivités prennent les leurs, ce dont je ne peux douter.

Mes chers collègues je vous remercie.

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