Retrouvailles franco-italiennes au Petit Saint Bernard

Voix off :

C'est une rencontre franco-italienne au sommet.

En l’occurrence celui du col du Petit Saint Bernard.

D’un côté un engin de déneigement savoyard de couleur jaune.

De l’autre un italien, il est orange.

Ces deux machines déneigent les derniers mètres de la route à la frontière franco-italienne.

C’est l’heure des retrouvailles

Interview Hervé Gaymard, président du département :

" En Savoie et en Tarentaise, on aime la vallée d’Aoste et la Val Dautains. On est coupés une partie de l’année quand le col est fermé, il n’est pas très élevé il est à 2200 mètres mais il y a beaucoup de neige, cette année il y en a eu un peu moins donc on a pu ouvrir plus tôt, donc on est vraiment très heureux avec tous les Val d’Autains, de la région, le Président était là, de faire cette jonction."

Interview Erik Lavévaz, président de la Vallée d'Aoste :

" C'est surtout un symbole, entre deux freères qui sont deux branches d’un même arbre, car on a les mêmes racines, c'est un moment de se retrouver."

Voix off :

Des retrouvailles festives et l’occasion aussi de saluer le travail du personnel du Département, mobilisé pour assurer la viabilité des routes en hiver.

Stéphane Lambert, responsable de la maison technique de Tarentaise, Département de la Savoie :

"Le Département sur un bassin comme la Tarentaise engage 70 engins chaque jour que nous déneigeons, C’est 140 à 170 personnes qui sont systématiquement mobilisées, mobilisation qui s’effectue le jour et la nuit bien évidemment, avec une attention particulière lors des migrations touristiques, les week-end de fort traffic en Tarentaise où nous dénombrons près de 400 000 lits touristiques."

Voix off :

Le col du Petit Saint Bernard, c’est 28 kms d’ascension côté français.
A peine la route déneigée, on croisait déjà les premiers cyclistes.