Comme lors du 1er confinement, la cantine savoyarde a dû baisser le rideau mais son activité au profit des plus déshérités continue sous la forme d'un service à emporter.
Voix off :
Comme lors du 1er confinement, la cantine savoyarde a dû tirer le rideau mais son activité au profit des plus déshérités continue sous la forme d'un service à emporter.
Interview : Ben Bidjo , animateur cuisine :
"Les menus d’aujourd’hui ça sera haricots verts, des courgettes et puis du poisson".
Voix off :
Grâce à l’engagement de nouveaux jeunes bénévoles, venus remplacés les plus âgés, les barquettes sont ensuite livrées dans les centres d'hébergement d'urgence de la Sasson sur l'agglomération chambérienne et au-delà, même si l'activité a considérablement diminué dans le cadre du confinement.
Interview : Christophe Batista, directeur de la cantine savoyarde :
"On a un volume de repas de 150 repas par jour, là où on en faisait le double. Notre principal problème c’est que notre modèle économique repose sur la captation des denrées produites ailleurs, dans des restaurants collectifs aujourd’hui fermés."
Voix off :
Il a donc fallu adapter les sources d'approvisionnement, en comptant notamment sur la générosité d'acteurs privés, comme ce jour avec une livraison de poisson offerte par le grossiste Alpes-marée.
Interview : Christophe Batista, directeur de la cantine savoyarde :
"Juste avant le 1er confinement on était sur une activité entre 140 et 160 repas par service. Après le confinement on estime à une fréquentation en baisse, de l’ordre de 90 personnes par service."
Voix off :
Une baisse qui s'explique en grande partie par la diminution des flux migratoires dans ce temps ce crise internationale.
Pour sa part le Département de la Savoie a reconduit son aide à la cantine savoyarde, 35.000 euros versés via son fonds d’action familiale et sociale.