Retrouvez l'évolution du climat savoyard depuis 1950 à partir des températures, du nombre de jours de gel, des précipitations et du cumul de neige.
A Bourg-Saint-Maurice, environ +2,8°C depuis 1950
Source : Météo-France, AGATE, observatoire du changement climatique ; trait noir : tendance linéaire, trait pointillé : moyenne décennale
Chambéry-Voglans, nette diminution du nombre de jours de gel par an entre 1976 et 2021
Source : Météo-France, AGATE, observatoire du changement climatique ; trait noir : tendance linéaire
Précipitations à Challes-Les-Eaux : pas de tendance significative sur les cumuls annuels depuis 1959 à nos jours
Source : Météo-France, AGATE, observatoire du changement climatique ; trait noir : tendance linéaire, trait pointillé : moyenne décennale
Cumuls de neige à la station de Peisey-Nancroix, Tarentaise Vanoise, 1350m : nette diminution (-25 %) à partir des années 1990
Source : Météo-France, AGATE, observatoire du changement climatique ; trait noir : tendance linéaire, trait pointillé : moyenne décennale
Focus sur les glaciers de Gébroulaz (3 531 m) et Saint-Sorlin (3 464 m) : évolution à la baisse de leur épaisseur moyenne depuis 30 ans
Bilan de masse cumulé des glaciers de Gébroulaz à 3531 m (Vanoise) et Saint-Sorlin-d’Arves à 4364 (Arvan) - 1905/1907-2022 - (Laboratoire de Glaciologie de Grenoble)
Une diminution continue de la taille des glaciers depuis 30 ans avec -24 m équivalent eau* pour Gébroulaz et -46 m équivalent eau* pour Saint-Sorlin. La différence entre Gébroulaz et Saint-Sorlin s’explique par l’altitude plus basse de ce dernier.
*L’unité m équivalent eau est issue d’un bilan de masse mesurant la variation d’un glacier en volume. Un glacier comporte en effet, dans sa partie amont, une zone dite d’accumulation, où il tombe plus de neige qu’il ne fond de glace, et où le bilan de masse est donc positif. Dans sa partie aval, le glacier comporte une zone dite d’ablation, où c’est le contraire. Pour mesurer la variation de volume sur une année, on procède à des carottages manuels en différents points de la partie haute du glacier, on fait la même chose dans la partie basse à l’aide de balises, et on mesure de nouveau un an après. On divise ensuite cette variation de volume par la surface du glacier de façon à obtenir un résultat en mètre d’eau permettant de s’affranchir du problème de la densité. La différence d’émergence nous donne la quantité de glace perdue. On obtient ainsi la variation de volume sur un an, ou sur une saison (Source : Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires - Impacts du changement climatique : Montagne et Glaciers).
Source : Observatoire GLACIOCLIM (CNRS-UGA, IGE, coordination D. Six)
Retrouvez l'impact du changement climatique sur la ressource en eau.
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